🥾\\ Circuit 3 : Balade de Pouez //🏞️

10,3 km - 2h45 - Facile - Piéton, vélo et équestre - Départ aux Landes de la Grée ou au Bois du pain

À seulement 18 km au sud de Rennes, cette promenade offre une belle diversité de paysages. Entre bois, prairies vallonnées et chemins creux, vous trouverez ici tout le pittoresque de la campagne canteloupéenne.

À découvrir sur le parcours

Le pont de pierre

Le pont se trouve à l’exacte limite de trois communes, Orgères, Bourgbarré et Chanteloup. Il est constitué d’une simple dalle en schiste pourpre qui enjambe le ruisseau de la Halleraie. On dit que les chevaux souffrant de coliques devaient y passer à trois reprises pour être soulagés. Le pont étant réservé aux piétons, un passage à gué à proximité permettait la traversée des voitures à cheval et des chevaux.

Les chemins bocagers

Malgré le remembrement des terres agricoles, le maillage bocager est resté en partie préservé à Chanteloup. Les haies servaient autrefois de séparation entre les parcelles et de clôture pour les animaux, tout en procurant du bois pour se chauffer et fabriquer des outils. Les chemins que vous empruntez dans cette balade sont bordés de haies, plus ou moins jeunes, constituées de trois niveaux de végétation : la strate herbacée, les arbustes et les arbres de haut-jet. Chacun de ces étages abrite une faune et une flore spécifique qui contribuent à la richesse de la biodiversité.

Devant l’intérêt écologique des haies, des programmes de replantation sont menés par la Communauté de communes et par la Région.

Le bois du Pain

Le village de Pouez

Le bois de Pouez

Un peu d’histoire…

Le nom de la commune est mentionné pour la première fois en 1347 sous le nom de Cantu Luppi, « Chant-du-Loup ». Son origine remonte à une époque où la famine sévissait dans la région. On raconte que des loups affamés seraient entrés dans l’église et auraient mis en branle les cloches en voulant grignoter les cordes de celles-ci.

La commune a connu deux fortes épidémies de peste dans son histoire, en 1640 et en 1719. La première, qui dura plus d’un an, a nécessité l’ouverture d’un nouveau cimetière loin du bourg, près des landes de Morihan.